Le harcèlement au travail n’est pas un problème à prendre à la légère : dépression, crises de panique, traumatismes, troubles psychologiques, perte du sommeil et/ou de l’appétit sont autant d’effets qu’il peut causer sur les employés.

En chiffres

Lors d’une enquête sur les risques professionnels réalisée en 2012, environ 22% des personnes interrogées ont avoué être victimes d’harcèlement sur leur lieu de travail. Physique ou moral, le constat est le même : il peut avoir des conséquences irréversibles.

Les conditions de travail sont de plus en plus rudes. La cause ? La crise, très certainement. La chasse aux dépenses inutiles et le démantèlement du sureffectif sont de bonnes raisons pour mettre la pression aux salariés et les faire craquer et ainsi leur faire quitter les rangs de l’entreprise. Des excès amènent souvent des responsables à franchir la ligne de l’abus et à passer du côté des « harceleurs », souvent eux-mêmes malmenés par leurs propres boss. Puis, il est facile de tomber dans le cercle vicieux.

Les raisons pour malmener

Performance et rentabilité sont au coeur des enjeux de toutes les entreprises, mais il est est désormais évident qu’ils se réalisent souvent au détriment de la santé mentale des salariés. La liberté de management engendre des abus de pouvoir de la part de plusieurs managers pervers et sadiques, qui se font parfois un malin plaisir à torturer leurs subalternes, prétextant que c’est pour le bien de l’entreprise, leur jouant régulièrement la carte du chantage en rétorquant par exemple « Je te conseille de le faire, si tu veux garder ta place. Y’a des tas de types plus qualifiés que toi qui attendent à la porte tu sais. », plongeant ainsi leurs employés dans la solitude.

Depuis quelques années, une loi prévoit la sanction des personnes s’adonnant à cette activité, retrouvez-en le détail en suivant ce lien du Service Public, et n’hésitez pas à contacter un avocat.

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