Une assurance de prêt immobilier permet à l’organisme prêteur de se protéger et apporte à l’emprunteur des garanties en cas de problèmes.

Selon les organismes qui proposent les assurances de prêts immobiliers, les critères pour définir la prime varient… et certains peuvent vite faire grimper l’addition. En fonction du métier que vous exercez, le coût de l’assurance peut atteindre des sommets.

Exercer un métier à risque fait augmenter le coût de l’assurance emprunteur

Certains métiers sont jugés dangereux par les compagnies d’assurances. Pompier, marin, manutentionnaire, couvreur, convoyeur de fonds… la liste de ces professions qui comportent un risque fort, varie selon les assureurs. Selon l’appréciation de l’assureur, si votre profession est jugée dangereuse, vous serez alors amené à remplir un questionnaire métier spécifique. L’objectif est de mieux identifier les risques auxquels vous vous exposez, pour pouvoir fixer ensuite une prime d’assurance de prêt adaptée. En étudiant votre dossier, et si elle l’estime nécessaire, une assurance appliquera alors des conditions particulières… et vous facturera peut-être une surprime, notamment sur les garanties invalidité (IPP et IPT) et sur les arrêts de travail (ITT). Face à un risque trop fort, il est même possible qu’un assureur refuse de vous proposer un contrat.

Profession à risques : comment choisir l’assurance de prêt adaptée

Pas de secret, parce que les professions dangereuses augmentent la part de risque prise par les assureurs, il faudra bien souvent régler une surprime. Oui, mais avant de signer le contrat, quelques précautions sont à prendre. Commencez par solliciter plusieurs assureurs afin d’avoir une vision complète des offres envisageables. Certains organismes sont spécialisés dans l’assurance de prêt pour les professions à risques (rendez-vous sur assurance-pret.assfi.fr). Une fois les propositions en main, décortiquez le contrat pour savoir si votre profession est jugée à risques, et les conséquences sur le prix. Ne vous limitez pas au simple examen du montant de l’assurance, et examinez également les exclusions du contrat portant sur les professions à risque. Dans quels cas n’êtes-vous pas couvert ? A quelle couverture avez-vous droit si le pire arrive ? Les mensualités peuvent-elles être remboursées en cas d’accident de travail ? Quelles facilités de paiement sont accordées en cas d’hospitalisation ? Positionnez-vous dans les situations les plus dramatiques pour avoir une projection concrète, et ne pas regretter, plus tard, d’avoir économisé quelques euros par mois…

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