Après une fournée de mots en A, en version originale et vulgarisée, voici aujourd’hui venue la lettre B, second conteneur de notre stock de vocabulaire expert en export et en marchandisation, classé par ordre alphabétique et formulé dans un souci de rigueur lexicale et de traduction.
B comme…
BAE : il s’agit d’un « bon à enlever », à savoir d’un bon pour accord de la Douane à disposer des marchandises.
BAF : c’est un sigle anglophone qui se rapporte aux frais de soute (bunker adjustment factor).
Baraterie : voilà un terme qui n’augure pas de bonnes relations humaines en matière de transport maritime, dans la mesure où il sous entend un préjudice causé de façon volontaire.
BDI : en VO dans le texte, cela résume « both dates inclusives », à savoir « ces deux dates étant incluses ».
BIC : il s’agit, non pas du bénéfice industriel commercial, mais tout bonne du bureau international des conteneurs.
Besoins bruts / nets : alors que les besoins bruts répertorient le cumul des demandes sans tenir compte des stocks et des règles de gestion de ceux-ci, les besoins nets prennent la mesure de ces mêmes demandes au regard des marchandises disponibles et en fonction des réceptions prévues.
Bigue : c’est une imposante grue à montants couplés qui est vouée à soulever des marchandises conséquentes.
Billette : c’est un terme local méditerranéen désignant le reçu qui officialise la livraison de marchandises.
Bond : à défaut d’être un agent secret, il s’agit plutôt d’une caution bancaire.
Box : à défaut d’être un boîtier d’accès internet ou un coffret couplant une nuit d’hôtel et un dîner au restaurant, c’est tout simplement un conteneur de marchandises.
Broker : en anglais dans le texte, c’est un courtier, ce qui induit en toute logique que « brokerage » se traduit en français par « courtage »..
Bulk : toujours dans la langue de Shakespeare, il s’agit de marchandises « en vrac ».
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