Les auto-entrepreneurs n’ont parfois qu’un seul client, mais, malgré leur statut, ils effectuent souvent leur travail de la même façon que les salariés de ladite entreprise.
Prudence est mère de sûreté !
Si vous êtes auto-entrepreneur, soyez vigilant au cas où vous n’auriez pour le moment qu’un seul client et qu’il ait des exigences particulières et vous traite comme un subalterne. Par définition, vous ne devez avoir qu’un seul patron : vous-même. Attention donc à ne pas tomber dans l’excès de zèle de peur de perdre votre seul et unique client. Il est bien conscient que votre salaire ne dépend que de lui, et il en profite parfois en vous imposant ses conditions de travail et ses horaires. C’est ce qu’on l’on appelle du salariat déguisé.
Définition du fléau
Car oui, on peut parler de fléau dans ce cas présent, puisque nombreuses sont les entreprises qui pratiquent cette méthode, du fait qu’elle ne leur coûte pas plus que la facturation de votre prestation vu qu’il ne paiera pas de cotisations sociales. La situation est bien moins reluisante pour l’auto-entrepreneur qui s’exécute comme un employé, puisqu’il ne cotise pas davantage pour la retraite, qu’il ne bénéficie pas d’assurance-chômage, qu’il n’a pas de mutuelle et qu’il n’est nullement couvert contre les ruptures de contrat.
Se protéger
Si la facturation, les horaires ou le mode de travail vous sont imposés, vous pouvez faire appel au conseil des prud’hommes pour requalifier votre contrat de mission : il passera au statut de contrat de travail et vous aurez ainsi tous les avantages d’un salarié standard. C’est l’Urssaf qui constatera s’il y a effectivement salariat déguisé.
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