La création d’entreprise peut au début paraître opaque, mais il suffit de s’y pencher un peu plus pour bien comprendre ses ficelles. Une des premières questions que se pose un futur entrepreneur est : quel statut juridique choisir ? Si vous prévoyez de créer seul votre entreprise, voici un peu de matière pour y répondre !
Une entreprise se constitue d’une ou de plusieurs personnes : vous avez le choix de créer une entreprise dans laquelle vous serez seul responsable, ou bien une entreprise dont vous partagerez la responsabilité avec des partenaires associés.
4 statuts juridiques pour entreprendre seul
En créant une entreprise seul, votre entreprise portera votre nom patronymique et vous bénéficierez du régime social des travailleurs non salariés. Quatre choix s’offrent à vous :
- 1. l’entreprise individuelle : vos patrimoines personnels et professionnels sont juridiquement confondus. Cela signifie que si votre entreprise accumule des dettes, vous en êtes responsable sur vos biens et, selon votre statut marital, également sur les biens de votre conjoint(e). Une déclaration d’insaisissabilité vous permet cependant de protéger votre logement. Si ce statut ne vous convient pas, vous pouvez également créer une EIRL, qui est une forme d’entreprise individuelle permettant de séparer votre patrimoine professionnel de votre patrimoine personnel.
- 2. l’EURL : l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée est le statut correspondant à une SARL pour un associé unique. Vous fixez le montant du capital social, qui constitue votre seule responsabilité, sauf dans le cas d’une faute de gestion qui peut mettre en cause vos biens personnels.
- 3. la SASU : la société par actions simplifiée unipersonnelle est le statut correspondant à une SAS pour un associé unique. La SASU est à privilégier pour les gros projets car elle nécessite de gros coûts de fonctionnement. Votre patrimoine personnel n’est pas mis en cause avec la SASU.
- 4. l’auto-entreprise : ce statut est celui qui demande le moins de formalités de création, un formulaire de déclaration d’activité suffit. Assujetti au régime des travailleurs non salariés, l’auto-entrepreneur règle ses cotisations en fonction de son chiffre d’affaires et de son activité (achat/vente ou prestation de services). Son chiffre d’affaires est soumis à un plafond annuel.
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