Quand un employé est licencié, il perçoit des indemnités de licenciement. Mais à combien s’élèvent-elles ? 

Le montant dépend du poste occupé, du type d’entreprise dont il s’agit et de la personne qui s’occupe du licenciement. Et aussi des négociations qui ont lieu entre l’employeur et son futur ex-employé.  A ce sujet, l’Institut du salarié a mené une enquête sur 100 cas, pour avoir un aperçu de ce que peuvent percevoir les employés. C’est lorsque la rupture est initiée par l’employeur que le salarié peut espérer toucher le plus d’indemnités, ce qui revient à 1,8 mois de salaire par année d’ancienneté.

En revanche, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les cadres touchent moins que les non-cadres. En effet, les cadres vont toucher 1,25 mois par année d’ancienneté, alors que les non-cadres vont toucher 1,4 mois. Evidemment, le salaire d’un cadre est plus élevé que celui d’un « simple » salarié, donc cela compense cet écart.

Encore une fois, l’Institut constate une inégalité entre les hommes et les femmes : ils perçoivent 1,35 mois de salaire, et elles, 1,3. Pourquoi cet écart ? Parce qu’elles négocient moins. Souvent pressées de quitter leur poste, elles passent moins de temps à négocier leurs indemnités de licenciement et la plupart du temps elles partent avec ce qui leur est proposé.

Enfin, l’Institut révèle qu’il vaut mieux être licencié par une grande entreprise qu’une petite, car bien souvent l’ancienneté y est mieux valorisée : 1,75 mois de salaire y sont accordés contre 1,4 mois dans une petite. Contre toute attente, il vaut cependant mieux quitter une petite entreprise qu’une moyenne, car la dernière offre 1,10 mois de salaire.

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