Ce n’est pas parce que le secteur du business to business manque de moyens financiers pour se faire davantage connaître (du grand public en général et des étudiants en particulier), qu’il n’en est pas pour autant considérablement attractif en termes de création d’emploi.

Aux antipodes de la crise.

Il était une fois un milieu professionnel se composant majoritairement de très petites, de petites et de moyennes entreprises, qui n’avait aucun mal à cumuler un chiffre d’affaires annuel de 700 milliards d’euros, à regrouper 120 000 entreprises françaises et à employer quotidiennement 1 million de salariés. Ce secteur compétitif, productif, autonome et performant, intégralement voué au commerce interentreprises, avait même l’audace et la force de résister à la crise, si bien qu’alors que de nombreux grands groupes chutaient du haut de leur splendeur industrielle et multipliaient les vagues de licenciements dévastatrices, ce dernier n’en finissait pas de consolider ses effectifs, allant même jusqu’à créer de nouveaux postes et à recruter près de 50 000 personnes en 2013.

Une attractivité construite pour durer.

Dans un contexte aussi porteur, le B to B semble ne rien perdre pour attendre en termes de considération étudiante, si ce n’est un léger coup de pouce collaboratif apporté par une convention de coopération signée avec l’Onisep afin d’encadrer les stages en entreprises, et permettre un accès plus facile vers les postes pourvus (attribués essentiellement à des fonctions commerciales relevant du transport ou de la logistique). Reste alors à continuer de trouver les bons rouages pour ne pas gripper cette mécanique entrepreneuriale si bien huilée. En bref : le secteur doit continuer à regarder plus loin que le bout de son nez, il doit rester proactif, et veiller à toujours aussi bien savoir anticiper les besoins et prévoir les réactions.

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