Pour plus de confort et dans une vision long-termiste, vous envisagez peut-être acheter votre local professionnel dans une copropriété. Si c’est le cas, vous devrez vous plier aux règles et aux lois qui régissent ce mode de propriété. Regardons comment cela fonctionne.

Qui décide dans une copropriété ?

La copropriété fonctionne au vote. Toutes les grandes questions liées à la vie dans la copropriété sont discutées dans les assemblées générales, puis votées. Pour que la décision soit entérinée, il faut que la majorité des copropriétaires soit d’accord. Toutefois, ce n’est pas un système démocratique comme les autres. Toutes les voies n’ont pas le même poids. Ils sont calculés selon le « quote-part ». Cette donnée dépend du lot détenu par le copropriétaire. Vous pouvez la connaître en consultant l’acte de vente ou le règlement de copropriété.

Comment est gérée une copropriété ?

Pour que tout soit bien organisé, la copropriété est gérée par un syndic. Ce syndic est décidé en Assemblée Générale. Son contrat dure trois ans et se renouvelle à échéance à l’issue d’un nouveau vote et d’une mise en concurrence. Les missions qui lui sont attribuées sont spécifiées dans le contrat. Cela va de l’entretien des locaux, à la coordination des prestataires, au rappel du règlement aux habitants, aux réparations dans les parties communes…
Ce syndic peut être soit professionnel, soit bénévole.

Le syndic professionnel : la solution la plus courante

Gérer une copropriété prend du temps et nécessite des connaissances. C’est la raison pour laquelle ce sont principalement des syndics professionnels qui s’en occupent. Ces cabinets travaillent au quotidien pour plusieurs copropriétés. Ils ont une complète maîtrise de la loi et évitent ainsi de ne plus se trouver en conformité parce que les copropriétaires n’ont pas assuré une veille information. De plus, les syndics disposent généralement d’un réseau de prestataires avec lesquels ils travaillent sur l’ensemble des copropriétés de l’agglomération. Cela leur permet parfois d’avoir des tarifs avantages, mais surtout une véritable réactivité. Quand un problème survient, le gestionnaire sait qui contacter pour une intervention rapide.

Le syndic bénévole : une alternative

Certaines copropriétés préfèrent opter pour un syndic bénévole afin de limiter les coûts. Si cette solution n’est pas idéale pour une grande copropriété, elle est à considérer pour les plus petites. Avec ce format, c’est un copropriétaire ou un conjoint qui officie. Il se doit de bien connaître le domaine, sous peine que cela ne crée la pagaille. Comme son nom l’indique, le syndic bénévole ne reçoit aucune rémunération, mais il collecte, bien entendu, les recettes permettant de payer les coûts de gestion.

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