Quel que soit le poste occupé, la baromètre de Cegos indique que tous les acteurs d’une entreprise sont concernés par une baisse de moral.
L’étude de Cegos
Le baromètre de la formation professionnelle du groupe Cegos a récemment été dévoilé. 1 135 personnes actives (dont 700 salariés, 290 managers et 145 RH) ont été interrogées pour ce 16e édition du baromètre.
Les bilans
Les résultats de l’étude sont assez accablants : 53% des salariés et le même pourcentage de managers constatent que les tensions se sont accrues au bureau, ce qui représente une augmentation de 6 points par rapport à l’année dernière. Depuis plusieurs années, les sondés notaient une dégradation du climat social, mais en 2014 c’est véritablement une forte chute. C’est un peu plus de la moitié des salarias (54%) qui estiment que les relations au sein de leur team sont bonnes, quand 49% confient qu’ils sont satisfaits de leur travail et que 48% (seulement) claironnent être fiers de travailleur dans leur entreprise.
Pourquoi cette détérioration ?
Depuis la réforme de la formation professionnelle, les employés ne se sentent plus acteurs de l’entreprise car ils subissent les décisions venues du haut de la hiérarchie.
Une implication constante
Si les relations sont très moyennes entre les employés et que la motivation a pris a poudre d’escampette, il faut tout de même noter que la peur du licenciement les force à s’impliquer autant qu’avant. La tendance porterait plutôt à diminuer l’implication et l’engagement vis-à-vis de son entreprise, mais il n’en est rien (pour le moment).
L’inattendu
Encore plus qu’un ressenti de trahison par rapport à leur hiérarchie, les salariés et managers estiment que leurs représentants du personnel (les syndicats) ne sont pas aussi performants qu’ils devraient l’être.
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