En matière de commerce interentreprises, le secteur du transport et de la logistique est primordial (il représente près d’un emploi sur trois), dans la mesure où il est voué à permettre l’acheminement des produits dans les meilleures conditions et les meilleures délais possibles. Maillon indispensable d’une chaine sans cesse remise en question, le responsable logistique est un obsessionnel du temps et de l’argent, qui sait trouver à chaque problème sa solution.
Serial organisateur.
Qu’il s’agisse de stockage, de manutention ou de livraison, que ce soit une affaire de délais ou une histoire de conditions, qu’il s’agisse de savoir-faire, de procédure ou de système de gestion… le quotidien d’un responsable logistique est inexorablement rempli de missions à paramétrage variable, qu’il faut savoir optimiser dans un but ultime : la satisfaction du client. Voilà pourquoi cette fonction requiert un profil de serial organisateur, et fait appel à des personnalités hermétiques au stress sachant rassembler les meilleures alternatives et imposer les meilleures décisions.
Fonceur et penseur.
L’idée étant de travailler dans le vif des commandes tout en concourant sans cesse au perfectionnement de sa gestion, un responsable digne de cette appellation doit à la fois être apte au recul et au feu de l’action. Garant des plannings, de l’activité du personnel, de l’état des stocks et du fonctionnement du circuit de distribution, c’est lui qui supervise l’ensemble du processus logistique, paré à s’emparer du moindre grain de sable de façon à empêcher l’enrayement d’une chaine allant de l’approvisionnement chez les fournisseurs à l’expédition chez le client, en passant par le traitement des commandes.
Formé sur-mesure.
Qu’il soit titulaire d’un bac + 2 (BTS transport, ou DUT gestion logistique et transport) ou d’un bac + 5 (école d’ingénieur, master pro ou autre cursus spécialisé), le responsable logistique doit maitriser l’anglais sur le bout de la langue et les systèmes de gestion informatique sur le bout des doigts.
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