Le Sénat a voté : la loi qui généralise la complémentaire santé à tous les salariés du privé devra être appliquée d’ici à début 2016. Qui est concerné ? Comment procéder ? Vers quels types de prestations faut-il se tourner ? L’heure est venue de commencer à se pencher sur le sujet.

Obligation de souscrire dès le premier salarié.

Grands groupes et petites entreprises, nous voilà tous dans le même panier : d’ici à janvier 2016, toutes les sociétés devront, quelque soit leur nombre de salariés, affilier leurs employés à une couverture santé complémentaire. Objectif d’une telle règlementation ? Que chaque salarié paie les mêmes cotisations quelque soit son âge, et qu’il bénéficie, quelque soit de sa branche professionnelle, d’un « socle » de garanties minimales, si possible les plus spécifiques et adaptées possible selon son activité. Pour se faire, les partenaires sociaux ont entamé des négociations au début de l’été pour mettre en place des accords de branche avec les entreprises. Si ces dernières n’aboutissent pas, le relais sera pris par les syndicats pour fixer les accords d’ici à juillet 2014.

Choisir les options et les forfaits les plus adaptés.

Paramétrer la couverture d’une mutuelle ou d’une assurance santé, c’est équilibrer son dosage en piochant dans quatre grands types de forfaits : l’optique (qui améliore le remboursement des verres, des montures et des lentilles, dérisoirement pris en compte par la prise en charge de l’Assurance Maladie), le dentaire (qui valorise la prise en charge de l’orthodontie et des prothèses), l’hospitalisation (qui permettent de couvrir les dépenses additionnelles et les frais indirects) et le médical (qui rembourse des spécialités telles que la sophrologie et la phytothérapie, la psychologie et la diététique). Reste à trouver la fameuse solution « socle » qui conviendra au plus grand nombre, et à la compléter par des garanties spécifiques au ciblage plus resserré.

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